Paroles : Gilles Maire - Musique : Geoffray Milleret

La voici qui arrive
Se dévêt sur la rive
N’exhibant qu’un maillot
Sous le regard des hommes
Qui l’admirent tout comme
S’ils voyaient un joyau

Sans même prendre garde
A l’oeillade égrillarde
Sur le bas de son cou
Elle expose ses formes,
ses deux pommes énormes
En font rêver beaucoup

Cette dame un peu mûre
Déclenche les murmures
Et les bavardages
De toutes Les p’tites poupées
Qui rêvent d’être chaloupées
Comme elle l’est à son âge

Ces apprenties sirènes
Devant ce corps de reine
Se perdent en calcul
Elles qui font sans cesse appel
Aux bistouris, aux scalpels
Pour sculpter leur p’tit cul

Quand glisse son pied dans l’eau
Plus rien, plus un pédalo,
Ne frémit, tous l’admirent,
Tous ignorent qui elle est
Cette dame au teint hâlé
Au radieux sourire

Elle est venue par trois fois
S’allonger non loin de moi
Le quatrième jour
J’ai attendu, coeur battant;
J’attendrai encore longtemps
Le jour de son retour

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_{Chanson sous licence Creative Common BY-NC-ND}