Paroles et musique : Gilles Maire

Quand je croise un de mes voisins
Je lui parle comme à un ami
Si mes rosiers fleurissent chez lui
Je lui offre mes roses tous les matins
S’il n’aime pas l’odeur de mes fleurs
Je coupe mes rosiers dans l’heure.

Pourquoi qui peut dire pourquoi
Les hommes n’arrivent-ils pas
A vivre en paix sur cette terre
Au lieu de se faire la guerre

Quand je me balade à travers champs
Je marche toujours chez quelqu’un
Si je croise un gars m’approchant
Le cœur et la raison ne font qu’un
Je le salue je lui souris
C’est peut être un nouvel ami

Certains du haut leur fortune
Pourraient vivre six millions d’années
Quand d’autres n’ont pas une thune
En travaillant comme des damnés
Le temps d’apprendre il est trop tard
La malchance a planté son dard

Ce matin je dormais encore
Quand mon téléphone a sonné
J’ai senti se glacer mon corps
C’est comme si l’orage tonnait
C’est en pleurant que tu m’as dit
Je t’aimais mais je suis partie…

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_{Chanson sous licence Creative Common BY-NC-ND}